Redécouvert | Baroque italien | Dramatique
CALDARA Santa Francesca Romana
Les Ambassadeurs ~ La Grande Écurie
La cheffe d’orchestre Chloé de Guillebon nous invite à redécouvrir l’une des plus belles pages de la musique italienne du tout début du 18e siècle. La puissance de l’écriture vocale et orchestrale de Caldara provoque une vive émotion dès les premières notes. Il développe l’intensité dramatique de chacun des personnages et fait de cet oratorio un véritable opéra. Santa Francesca, noble romaine qui a consacré sa vie à Dieu, est tourmentée par un ange malin envoyé par Lucifer…
Représentation :
TOURCOING, Église Saint-Christophe
Samedi 4 octobre 2025 – 19h
Tarif : Gratuit – Réservation indispensable
Env. 1h20
Cet oratorio illustre la maîtrise de Caldara, qui insuffle à chaque air une intensité émotionnelle rare. Porté par quatre solistes d’exception, il prend toute sa dimension dramatique.
Programme
Antonio Caldara (1670-1736) Santa Francesca Romana
Oratorio composé en 1710 créé à Rome, Palazzo Bonelli, le 16 mars 1710
Distribution
Marie Perbost soprano
Paul-Antoine Benos-Djian contre-ténor
Antonin Rondepierre ténor
Stephan Macleod basse
Les Ambassadeurs ~ La Grande Écurie
Chloé de Guillebon direction
L’oratorio Santa Francesca Romana, dans les coulisses d’une amitié impériale
Né à Venise dans une famille de musiciens, Antonio Caldara (1670-1736) s’impose très tôt comme compositeur de grand talent. Après un premier opéra réussi à dix-neuf ans, il gravit rapidement les échelons, passant par Mantoue puis Rome, où il côtoie Corelli, Alessandro Scarlatti et Haendel. Maître de chapelle chez le cardinal Ruspoli, il se fait remarquer par Charles III d’Autriche, futur Charles VI. Déterminé à entrer à la cour impériale, Caldara présente à Vienne l’un de ses chefs-d’œuvre : l’Oratorio Santa Francesca Romana. Créé en 1710, cet oratorio conjugue ferveur spirituelle et expressivité dramatique, répondant aux exigences esthétiques de la cour. Impressionné, Charles VI lui confie un poste prestigieux, consacrant ainsi son ascension.
Cet oratorio illustre la maîtrise de Caldara, qui insuffle à chaque air une intensité émotionnelle rare. Porté par quatre solistes d’exception, il prend toute sa dimension dramatique : Marie Perbost enchante par son timbre lumineux, Paul-Antoine Benos Djian captive par sa puissance expressive, Antonin Rondepierre allie virtuosité et sensibilité, tandis que Stephan MacLeod impose une profondeur saisissante.
Sous la direction inspirée de Chloé de Guillebon, cet oratorio de Caldara retrouve tout son souffle baroque, offrant une redécouverte magistrale d’un compositeur trop longtemps oublié.