Best of | musique instrumentale | Baroque et classique
Paris 1750 Fragments
Les Nouveaux Caractères
Ce programme est pensé comme un véritable best of de la musique qui pouvait être entendue à Paris en 1750. Aux grands opéras de Rameau répondent les œuvres de Leclair, Royer, Mondonville, Gluck, etc.
Au cours des soirées musicales parisiennes du Concert spirituel en 1750, on pouvait entendre tout à la suite quelques pages du grand Lully, puis du novateur Rameau, quelques notes de musique sacrée en alternance avec la dernière cantate à la mode. Cela s’appelait les « Fragments », l’idée étant de ne retenir que le meilleur, ou plutôt ce qui plaisait le plus dans ces années-là.
C’est pour s’affranchir du modèle de « chercheur musicien archéologue » qui recrée à l’identique, mais dans un contexte bien lointain, que nous retenons cette idée – presque coupable – d’entendre le meilleur des grands compositeurs, avec par exemple une ouverture et un air du grand Rameau, un concerto de violon de Leclair voire un extrait des Quatre Saisons de Vivaldi, un fragment de Pergolèse ou du grand compositeur allemand Hasse.
Pour jouer la musique du Concert spirituel dans l’esprit des programmes de l’époque – c’est-à-dire avec un goût prononcé pour les compositeurs virtuoses, la modernité et l’Italie, tout en conservant le meilleur des œuvres françaises du passé –, nous avons construit un best-of festif, pensé pour un orchestre de chambre et une voix, organisé autour de plusieurs œuvres phares et de l’idée de virtuosité, comme un moment, un geste de pur plaisir musical.
Représentation :
MARCQ-EN-BARŒUL, Église Saint-Paul
Jeudi 13 novembre 2025 – 20h
Tarif : 6€ à 15€
Env. 1h
Le baroque sur un plateau
Musique des passions, du mouvement et du contraste, la musique baroque, par son pouvoir de surprendre et d’émouvoir le spectateur, s’adresse à chacun d’entre nous. Pour l’inscrire totalement dans notre époque, Les Nouveaux Caractères nous invitent à redécouvrir ces œuvres non comme l’écho d’un lointain passé, mais comme un art puissant et immédiat qui résonne au présent.
©️ Les Nouveaux Caractères
Programme
Jean-Philippe Rameau (1683-1764)
Hippolyte et Aricie ouverture et air
de Phèdre, Les Surprises de l’Amour ouverture, air extrait d’Anacréon Pygmalion ouverture
Les Indes galantes ouverture
Michel Corrette (1707-1795)
Les Sauvages, Furstemberg
Jean-Marie Leclair (1697-1764)
Scylla et Glaucus ouverture et
air de Circé
Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville (1711-1772)
Titon et l’Aurore ouverture
Pancrace Royer (1703-1755)
Zaïde ouverture et air de Zaïde Christoph Willibald Gluck (1714-1787) Orphée et Eurydice « Fortune ennemie », air d’Eurydice
François Colin de Blamont (1690-1760)
Égine air d’Égine
Distribution
Les Nouveaux Caractères
Sébastien d’Hérin clavecin et direction
Caroline Mutel soprano
Coréalisation Marcq-en-Barœul
En 2006, Caroline Mutel, artiste lyrique, et Sébastien d’Hérin, claveciniste, épris de cette musique, fondent Les Nouveaux Caractères, orchestre sur instruments historiques. Basé à Lyon, l’ensemble s’intéresse particulièrement à la musique vocale des XVIIe et des XVIIIe siècles. Du premier opéra de Monteverdi, Orfeo (1607), au Devin du village (1752) de Rousseau, Les Nouveaux Caractères étudient, interprètent et transmettent à tous ce précieux patrimoine.
Caroline Mutel est artiste lyrique et metteuse en scène. Ces deux facettes de sa personnalité artistique font de ses créations des productions originales, vivantes et dont la signature est reconnaissable au premier regard. Elle commence sa formation de chanteuse lyrique à la maîtrise de Radio-France. Elle intègre ensuite la troupe de l’Opéra national de Lyon où elle débute sur scène comme soprano soliste. C’est aux côtés de personnalités comme Jean-Claude Malgoire (La Grande Écurie et la Chambre du Roy), Hervé Niquet, Ottavio Dantone ou Marc Minkowski qu’elle se passionne pour la musique ancienne et l’esthétique baroque.
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« La musique baroque porte le témoignage de son époque et l’idée d’une révolution artistique. Elle nous inscrit, nous musiciens, au cœur d’une remise en question entre respect, connaissance et appropriation. Avec Les Nouveaux Caractères, j’ai souvent voulu confronter des pages oubliées des ”petits” maîtres compositeurs aux grands chefs-d’œuvre des XVIIe et XVIIIe siècles. J’ai aussi souhaité montrer par des croisements artistiques pluridisciplinaires, innovants sur scène, combien cet art était polymorphe, touchant et moderne, proche de nos sensibilités actuelles. C’est chaque jour un équilibre fragile et passionnant. » Sébastien d’Hérin
Source :Les Nouveaux caractères
📸 Les Nouveaux Caractères©Cedric Rouillat