Cinquantenaires de la folie ! – 21 mars 2026

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Concert

Dadaïsme | Excentricité | Surprenant

Cinquantenaires de la folie !

Het Collectief

L’ensemble de chambristes belges Het Collectief et la soprano Liesbeth Devos présentent un programme complètement fou ! Les compositeurs se livrent à de véritables pirouettes musicales. Qu’ils soient influencés par le non-sens du mouvement dadaïste ou la révolution des moeurs de 1968, tous cultivent avec raffinement un certain goût pour la folie. Venez découvrir la musique d’ameublement de Satie, la Sonata Erotica de Schulhoff ou encore le Ragtime de Stravinsky.

Représentation :

TOURCOING, Auditorium Albert Roussel du conservatoire

Samedi 21 mars 2026 – 18h

Tarif : 6€ à 15€

Env.1h20

Le monde appelle fous ceux qui ne sont pas fous de la folie commune. Manon Roland (1754-1793)

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  • Déconseillé au moins de 16 ans, ce spectacle comporte des scènes à caractère sexuel

Programme

Érik Satie (1866-1925) Musique d’ameublement (1917)
Igor Stravinsky (1882-1971) Ragtime for 11 instrumentists (1918)
Alfred Schnittke (1934-1998) Serenade for Five Instruments (1968)
Helmut Lachenmann (1935) TemA (1968)
Peter Maxwell Davies (1934-2016) Pavan n°2 after Purcell (1968)
Francis Poulenc (1899-1963) Rapsodie nègre (1917)
Erwin Schulhoff (1894-1942) Sonata Erotica (1919)
Hugo Ball (1886- 1927) Karawane (1916)

Distribution

Het Collectief
Liesbeth Devos soprano

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Qu’ont en commun 1918 et 1968 ? Au-delà du cinquantenaire qui les sépare, ces années partagent un certain goût pour la folie. Mais de quelle folie parle-t-on ? De celle qui fit couler le sang dans les tranchées ou dans des forêts tropicales croulant sous le napalm ? Ou encore de celle qui coûta la vie à Martin Luther King sur le balcon d’un motel de Memphis ? Entre autres, oui. Mais face à de telles ignominies, il existe une autre forme de folie humaine : celle qui renverse l’usage commun, la convention, pousse la signification dans ses derniers retranchements et n’offre d’autre message que le non-sens. Car, après tout, que reste-t-il d’autre à défendre lorsqu’une civilisation a signé sa propre destruction ? International et provocateur, le mouvement dada, apparu en 1916, brandit comme étendard l’abandon du sens, l’évidement du mot. Comme l’écrit Hugo Ball dans son Manifeste Dada : « Un vers c’est l’occasion de se défaire de toute la saleté. Je voulais laisser tomber le langage lui-même, ce sacré langage, tout souillé, comme les pièces de monnaies usées par des marchands. Je veux le mot là où il s’arrête et là où il commence. Dada, c’est le cœur des mots. » Dada ne connut pas d’équivalent en musique, mais cela t’empêcha pas les compositeurs de se livrer à des pirouettes musicales, « d’un geste noble et avec des manières raffinées. Jusqu’à la folie.1 » (source : Het Collectief)

1. Hugo Ball, Manifeste Dada, 14 juillet 1916.

📸 © Eduardus Lee 

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