Japon | Bach | Contemplatif | Chœur
Hana fubuki
Ensemble Hemiolia
La contemplation du mouvement des pétales de fleurs de cerisiers tombant en abondance comme des flocons de neige (hana fubuki), est une activité philosophique très importante au Japon. Ce programme célèbre l’instant présent et la richesse de celui qui sait en saisir la quintessence. Le langage de compositeurs japonais de notre temps, imprégnés par cette tradition séculaire, se mêle avec celui de Jean-Sébastien Bach, dont l’oeuvre vertigineuse et universelle touche du doigt l’infini.
Représentation :
TOURCOING, Auditorium Albert Roussel du conservatoire
Samedi 31 janvier 2026 – 18h
Tarif : 6€ à 15€
Env.1h
Programme
Ko Matsushita (1972) O Lux Beata Trinitas
Johann Sebastian Bach (1685-1750),
Jesu meine freude
Singet dem herrn ein neues lied
Toru Takemitsu (1930-1996)
Small sky
Cherry blossoms
Haru Shionoya (1977) hana fubuki
(création mondiale)
Distribution
Hemiolia
Claire Lamquet violoncelle
Takahisa Aida orgue positif
Denis Comtet direction
Chœur : Cécile Pierrot, Camille Joutard, Mathilde Kohn, Aurélie Lobbé, Sylvain Manet, Sylvie Bedouelle, Marco Van Baaren, Benjamin Aguirre-Zubiri, Jean-Baptiste Vrillon, Gaspard François, Valentin Jansen, Roland Ten Weges
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HANA FUBUKI Cherry Blossoms
La contemplation du mouvement des pétales fleurs de cerisiers tombant en abondance comme des flocons de neige (« hana fubuki ») est une activité philosophique très importante au Japon, qui souligne le caractère éphémère de la beauté. Les fleurs de cerisiers naissent et meurent en peu de temps : on ne peut les admirer que sur une courte période, et cet instant fugitif nous renvoie à notre propre finitude d’êtres humains. Leur beauté nous rappelle que la vie est courte, et nous enjoint à en ressentir la valeur et la fragilité. La musique est comme ces fleurs de cerisiers : elle n’a d’existence véritable qu’au moment où elle est jouée, puis elle disparait pour se métamorphoser en souvenir et donner place à l’été. Dans ce programme qui célèbre l’instant présent et la richesse de celui qui sait en saisir la quintessence, il nous a semblé intéressant de mêler le langage de compositeurs japonais de notre temps, imprégnés par cette tradition séculaire de la contemplation de ces arbres majestueux, avec celui de Jean-Sébastien Bach, dont l’œuvre vertigineuse et universelle touche du doigt l’infini. Nous avons ainsi commandé la pièce Hana Fubuki à la jeune compositrice Haru Shionoya, qui a étudié à Tokyo et Paris, et dont la double culture incarne ce que le grand compositeur japonais Toru Takemitsu aimait à rappeler régulièrement : « En Art, il n’y a ni Orient, ni Occident ».